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76 Cards in this Set

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A. Présence d’au moins une idéedélirante pendant + de 1 mois

B. Ne rencontre pas les critères Ade la schizophrénie2 et+ : Idées délirantes, hallucinations, pensées désorganisées, comportementdésorganisé ou catatonie, sx négatifs


C. Fonctionnement altéré seulement àpropos de l’idée délirante (pas majeur)Pas decomportements bizarres


D. Pas d’épisode manique oudépressif ou bref par rapport à la durée des idées délirantesPas enavant-plan


E. Pas de substance, affectationmédicale ou autre trouble

Trouble délirant

A. Présence d’au moins 1 Sx,obligatoirement 1,2 ou 3 :


1. Idées délirantes


2.Hallucinations


3. Pensées désorganisées


4.Comportement désorganisé


B. Au moins 1 jour, mais moins de 1mois (temporaire)Retour à unfonctionnement normal


C. Pas de substance, affectationmédicale ou autre trouble

Trouble psychotique bref.

A. Présence de 2 Sx ou plus pendant1 mois ou plus (moins de 1 mois si bien traité) ; obligatoirement 1,2 ou3 :


1.Idées délirantes


2.Hallucinations


3.Pensées désorganisées


4.Comportement désorganisé


5.Sx négatifs




B. 1 épisode de plus de 1 moins,mais moins de 6 mois


C. Pas de troubles affectifs oud’une durée non significative par rapport aux autres Sx


D. Pas de substance, affectationmédicale ou autre trouble

Trouble schizophréniforme

A. Période interrompue de la maladieoù il y a présence à la fois d’un épisode affectif et que le critère A de laschizophrénie est rempliÉpisodedépressif majeur ou épisode maniaque


B. Présence d’idées délirantes oud’hallucinations, 2 semaines ou plus, sans la présence de l’épisode affectif


C. L’épisode affectif, pendant lamajorité du temps des phases aigues et résiduelles de la maladie


D. Pas dû à une substance ou affectationmédicale


Spécifier sitype dépressif ou bipolaire


Trouble schizoaffectif

A. Présence de 2 Sx ou plus pendant1 mois ou plus (moins de 1 mois si bien traité) ; obligatoirement 1,2 ou3 :


1.Idées délirantes


2.Hallucinations


3. Pensées désorganisées


4.Comportement désorganisé


5. Sx négatifs


B. Altération significative du fonctionnement C. Signe continu de maladiepersistant plus de 6 mois Sx résiduels, atténués ou moins de 2 du critères A


D. Pas de troubles affectifs durantla phase aigue ou durée de temps non-significative


E. Pas de substance, affectationmédicale ou autre trouble


F. N’est pas une histoire de TSA(Trouble du spectre de l’autisme) ou d’un trouble de la communication, sauf sihallucinations et idées délirantes sont prédominantes.

Shizophrénie

A. Présence de 3 sxou +


1. Stupeur (absenced'activité psychomotrice; pas activement lié à l'environnement)


2.Catalepsie(maintien contre la gravité de postures imposées par l'examinateur)


3. Flexibilité cireuse(résistance légère et constante à la mobilisation passive)


4.Mutisme (absence ouquasi-absence de réponse verbale, exclure si secondaire à une aphasie connue)


5.Négativisme(opposition ou absence de réponse à des instructions ou à des stimuliextérieurs)


6. Prise de posture(maintien actif, contre la gravité, d'une posture adoptée spontanément)7. Maniérisme(caricature d'actions ordinaires empreinte de bizarrerie) •Rituels; comportements moteursdéclenchés (obsessions ou compulsions) sans anxiété


8. Stéréotypie (mouvementsnon dirigés vers un but, répétitifs et anormalement fréquents)9. Agitation •Sans stimulation externe10. Expression faciale grimaçante


11. Écholalie (répétition des paroles de l’autre)


12.Échopraxie (reproduction des mouvements del’autre)

Catatonie

A. Idées délirantes ouhallucinations


B. Pendant l’intoxication ou lesevrage, SPA reliée aux psychoses


C. Pas de Sx avant moins de 1 mois


D. Altération significative dufonctionnement

Trouble psychotique induit par une substance ou un médicament

A. Consommer des substances qui sontnon-nutritives ou encore qui ne sont pas de la nourriture pour au moins 1 mois.


B. La consommation de ces substancesest inappropriée pour le développementde l’individu.


C. Le comportement alimentaire nefait pas partie des mœurs, de la culture ou des pratiques sociales.


D. Si le comportement alimentairesurvient dans le cadre d’un autre trouble mental (ex : retard mental,autisme, schizophrénie) ou conditions médicales (grossesse) il doit êtresuffisamment sévère pour demander une attention clinique.


PICA

A. Régurgitation de nourriture surune période d’au moins 1 mois. La nourriture régurgitée peut être mâchée,avalée, crachée.


B. La régurgitation n’est pasattribuable à des problèmes gastro-intestinaux ou à une condition médicale.


C. Le problème ne survient pasexclusivement durant le cours d’un autre trouble alimentaire.D. Si les sx apparaissent dans lecadre d’un autre trouble mental (retard mental) ou neuro-développemental, ildoit être suffisamment sévère pour demander une attention clinique.

Mérysme

Critères : A. Un problème de l’alimentation ou alimentaire (ex : manque d’intérêt envers la nourriture ou le fait de manger ; évitement basé sur les caractéristiques sensorielles de la nourriture ; préoccupations quant aux conséquences de manger) qui se manifeste par une incapacité persistante à rencontrer les besoins énergétiques ou nutritionnels associés avec une ou plus des manifestations suivantes : - Perte de poids significative (échec à atteindre un gain de poids ou la courbe de croissance) -Déficience nutritionnelle Dépendance aux suppléments nutritionnels ou au gavage -Interférence avec le fonctionnement psychosocial


B. Le problème n’est pas mieux expliqué par un manque d’accessibilité à la nourriture ou par une association avec des pratiques culturellement sanctionnées.


C. Le problème alimentaire ne provient pas exclusivement durant une période d’anorexie ou de boulimie.


D. Le problème alimentaire n’est pas attribuable à une condition médicale co-ocurrante et pas mieux expliquée par un autre trouble mental. Si le problème alimentaire survient dans le cadre d’un autre trouble ou conditions, la sévérité du problème excède ce qui est habituellement associé à un autre trouble ou une condition et il demande une attention clinique.

Évitement/Restriction de la prise alimentaire

A. Refus de maintenir le poidscorporel au niveau ou au-dessus d’un poids minimal pour l’âge et la taille.* Restriction de l’énergie consomméeen fonction des besoins menant à un faible poids pour l’âge, le sexe, latrajectoire développementale et la santé physique. Un faible poids est un poidsmoindre que minimalement normal.


B. Peur intense de prendre du poidsou de devenir gros, alors que le poids est inférieur à la normal oucomportement persistent qui interfère avec le gain de poids, même si lapersonne a un faible poids.


C. Altération de la perception dupoids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de laforme corporelle sur l’estime de soi ou déni de la gravité de la maigreuractuelle ou manque persistant de reconnaissance du sérieux associé au faiblepoids.


D. Aménorrhée (absence d’au moins 3cycles menstruels consécutifs)

Anorexie mentale

Type d'anorexie : Le sujet n’a pas, de manièrerégulière, présenté de crises de boulimie ni recouru aux comportements de purge(vomissement, prise de laxatifs, diurétiques).Au cours des 3 derniers moisLa perte de poids est principalementobtenue par la diète, le jeune et/ou par l’exercice physique.

Type restrictif

Type d'anorexie : Épisodes récurrents de crises deboulimie et comportements de purge, tels les vomissements, ou prise depurgatifs.Au cours des 3 derniers mois

Type avec crises de boulimie/comportements purgatifs

A. Survenue récurrente de crises deboulimie -Large quantité de nourriture en un court laps detemps (2 hrs)


-Sentiment de perte de contrôle


B. Comportements compensatoiresinappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids tels quevomissements provoqués, emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements ouautres médicaments, jeûne, exercicesphysiques excessifs.


C. La crise de boulimie et lescomportements compensatoires inappropriés surviennent tout deux, en moyenne, aumoins 2 fois par semaine pendant 3 mois. (DSM-5 : au moins 1 fois parsemaine pendant 3 mois)


D. L’estime de soi est influencée demanière excessive par le poids et la forme corporelle (DSM-5 :L’évaluation de soi au lieu de l’estime de soi)


E. Le trouble ne survient pasexclusivement pendant des épisodes d’anorexie mentale.*La différence entre l’anorexie type boulimie et laboulimie = poids de la personne

Boulimie


Survenuerécurrente d’accès hyperphagique (crise de gloutonnerie)


* Large quantité de nourriture en un courtlaps de temps (2 heures)


* Sentiment de perte de contrôle sur lecomportement alimentaire (ex. ne pas pouvoir s’arrêter de manger ou de ne paspouvoir contrôler se que l’on mange ou la quantité que l’on mange)


Les accès hyperphagiques (crise de gloutonnerie) sont associées à trois des caractéristiques suivantes (ou plus):


(1) manger beaucoup plus rapidement que la normale


(2) manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension abdominale.


(3) manger de grandes quantités de nourriture en l’absence d’une sensation physique de faim


(4) manger seul parce que l’on est gêné de la quantité de nourriture que l’on absorbe


(5) se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir trop mangé




Les accès hyperphagiques entraînent une souffrance marquée




Les accès hyperphagiques surviennent, en moyenne au moins au moins1fois/semaine pour 3 mois




Les accès hyperphagiques ne sont pas associés au recours régulier à descomportements compensatoires inappropriés comme pour la boulimie et ne surviennent pas exclusivement pendantdes épisodes d’Anorexie ou de boulimie.

Hyperphagie boulimique

Tousles critères de l’Anorexie Mentale sont remplis excepté que, malgré une pertede poids significative, le poids actuel du sujet reste dans les limites de lanormale.

Anorexie atypique

Tousles critères de la Boulimie sont présents, mais les accès hyperphagiques ou lesmoyens compensatoires surviennent à une fréquence inférieure à une fois parsemaine ou pendant une période de moins de trois mois

Boulimie (faible fréquence ou durée limitée)ulimie

Accès hyperphagique (faible fréquence ou duréelimitée)

Tous les critères de l’accès hyperphagiques sontprésents, mais les accès hyperphagiques surviennent à une fréquence inférieureà une fois par semaine ou pendant une période de moins de trois mois.

Comportements de purge récurrents pour influencer le poids ou le corps(vomissements provoqués, laxatifs, diurétiques) en l’absence d’accès hyperphagique.

Trouble purgatif

La plupart des apports alimentaires se font après 16h. Les personnes secouchent, se réveillent et doivent manger avant d'être capable de se rendormir/ souvent ne mangent pas le matin

Syndrome d’alimentation nocturne

* 50 à 70 % des adolescentes se trouvent trop grosses


* 47 % des femmes et 9,5 % des hommes avec un poidsnormal souhaitent maigrir (Ledoux et Rivard, 2000)


* 10 à 12 % patientes développent TCA avant 12 ans


* 5 % développent un TCA après 25 ans


* Les + jeunes = symptômes anorexie (< 12 ans)


* Les + vieilles = symptômes boulimie (17-21 ans)


* 10 % mortalité chez les TCA, 12 fois plus élevé quele taux de mortalité jeunes femmes normales


* Comorbidité avecautres troubles psychiatriques = 40 à 50 %

Wra

Facteurs socioculturels et environnementaux des troubles alimentaires

* Médias et modèles de minceur* Occupation* Deuils, pertes, séparation* Négligence, abus physique sexuelet psychologique* Influence des pairs

Facteurs familiaux des troubles alimentaires

Familleparfaite


* Expression des affects jugés négatifshabituellement découragée.


* Pression de performance imposée àl’enfant. * L’identité de la famille parfaite primesur celle des individus.


*Famille surprotectrice


* Liens d’interdépendance entre les membresde la famille.


* Peu d’opportunités de faire desapprentissages par soi-même, ce qui nuit au développement de sa confiance ensoi.


* L’enfant arrive difficilement à traverserle processus de séparation-individuation.


*Famille chaotique


* Famille inconstante, hostile,oscillations imprévisibles allant d’un climat chaleureux à rejetant.


* L’enfant n’apprend pas la régulation desémotions ni le contrôle de l’impulsivité. Règles familiales sont appliquées àtout hasard, ce qui contribue aux problèmes impulsifs et émotionnels del’enfant.


* Identité fragile et basée sur desfacteurs extérieurs

Facteurs individuels /psychologiques des troubles alimentaires
*Faible estime de soi

* Identité diffuse


* Puberté et changementsphysiologiques


* Événements de vie stressants etstratégies d’adaptation


* Psychopathologie (dépression,anxiété (traits obsessionnels), dépendances)


* Insatisfactions corporelles


* Labilité émotionnelle


* Traits de personnalité (perfectionnisme)

Facteurs de maintien des troubles alimentaires

*Dénutrition

*Problèmes interpersonnels


*Isolement


*Gains secondaires


* Attention


* Sentiment de performance, de supériorité, decontrôle


Diminution des attentes d’autrui


* Engourdissement émotionnel


* Distraction d’autres problèmes


* Maintien de la relation de dépendance par rapport àla famille d’origine


* Évitement des conflits


* Évitement del’intimité et de la sexualité

Trouble de l’identité sexuelle / Dysphorie dugenre
A. Non-congruence marquéeentre le genre vécu/exprimé et le genre assigné, durée d’au moins 6 mois, et présenced’au moins 2 manifestations suivantes :

* Non-congruence marquée entre legenre vécu/exprimé et ses caractéristiques sexuelles primaires et secondaires


* Désir marqué de se débarrasser deses caractéristiques sexuelles primaires et secondaires


* Désir marqué d’avoir lescaractéristiques sexuelles de l’autre genre


* Désir marqué d’appartenir àl’autre genre


* Désir marqué d’être traité commeune personne de l’autre genre


* La personne est profondément convaincuede réagir et de ressentir les émotions comme le ferait l’autre genre




B. Souffrance significativeet fonctionnement altéré

Traitement du trouble de l'identité sexuelle
*Traitementhormonal

*Chirurgie de réassignation sexuelle


* Reconstruction des organes génitaux externes


* Plus efficace sur les hommes


* 3 à 4 fois plus d’hommes qui ont recours àla chirurgie


*Traitement psychologique


* Échelle de comportements types


* Jeux de rôle


* Travailler les fantasmes

DIMINUTION DU DÉSIR SEXUEL chez l'homme

A.Déficience (ou absence) persistante et récurrente depensées ou de fantaisies sexuelles/érotiques etde désir pour l’actesexuel.




B.La perturbation persiste depuis un minimum de 6 mois.




C. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée.




D.La dysfonction n’est pas mieux expliquée par un autre trouble non sexuelet n’est pas due exclusivement aux effets d’une substance/médicament, ou d’uneaffection médicale générale, ou la conséquence d’un problème relationnel oud’un autre important stresseur



TROUBLE DE L’ÉRECTION

A. Incapacité persistante ou répétée à atteindre, à maintenir jusqu’à lafin de l’accomplissement de l’acte sexuel, une érection adéquate. Diminution dela rigidité pendant l’acte




B. La perturbation persiste depuis un minimum de 6 mois.




C. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée.




D. La dysfonction n’est pas mieux expliquée par un autre trouble non sexuelet n’est pas due exclusivement aux effets d’une substance/médicament, ou d’uneaffection médicale générale, ou la conséquence d’un problème relationnel oud’un autre important stresseur.

ÉJACULATION RETARDÉE

A. Un de ces symptômes doit être vécu dans toutes ou presquetoutes les relations sexuelles :1- Un délai important dans l’éjaculation


2- Rareté ou absenced’éjaculation




B. La perturbation persiste depuis un minimum de 6 mois.




C. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée.




D. La dysfonction n’est pas mieux expliquée par un autre trouble non sexuelet n’est pas due exclusivement aux effets d’une substance/médicament, ou d’uneaffection médicale générale, ou la conséquence d’un problème relationnel oud’un autre important stresseur.

ÉJACULATION PRÉCOCE

A. Trouble de l’éjaculation persistant ou répété lors de relationssexuelles, pendant ou juste après environ 1 minute suivant la pénétrationvaginale et avant que le sujet ne souhaite éjaculer.




B. La perturbation persiste depuis un minimum de 6 mois.




C. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée.


D. La dysfonction n’est pas mieux expliquée par un autre trouble non sexuelet n’est pas due exclusivement aux effets d’une substance/médicament, ou d’uneaffection médicale générale, ou la conséquence d’un problème relationnel oud’un autre important stresseur.

TROUBLE DE L’ÉVEIL DE L’INTÉRÊT SEXUEL (FEMME)

A. Déficience(ou absence) persistante ou répétée de:


1-del’intérêt envers l’activité sexuelle,


2-fantaisiesimaginatives d’ordre sexuel,


3-d’excitation/plaisirdurant l’acte,


4-désir/intérêtenvers des signes érotiques internes ou externes,


5-sensations génitalesou non génitales.




B. La perturbation persiste depuis un minimum de 6 mois.




C. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée.




D. La dysfonction n’est pas mieux expliquée par un autre trouble non sexuelet n’est pas due exclusivement aux effets d’une substance/médicament, ou d’uneaffection médicale générale, ou la conséquence d’un problème relationnel oud’un autre important stresseur.

A. Absence ou retard persistant ou répété de l’orgasme après une phased’excitation sexuelle normale. Grande variabilité pour la stimulationnécessaire.




B. La perturbation persiste depuis un minimum de 6 mois.




C. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée.




D. La dysfonction n’est pas mieux expliquée par un autre trouble non sexuelet n’est pas due exclusivement aux effets d’une substance/médicament, ou d’uneaffection médicale générale, ou la conséquence d’un problème relationnel oud’un autre important stresseur.

TROUBLE DE L'ORGASME (FEMME)

A. Difficultés persistantes etrécurrentes avec une ou plus des manifestations suivantes :


1-Pénétration vaginale,


2-Douleurs vulvo-vaginales ou pelviennesimportantes dans l’anticipation, ou durant, ou après une pénétration vaginale,


3-Peur ou anxiété à propos desdouleurs,


4-Tension ourapetissement des muscles pelviens durant, tentative de pénétration vaginale.


B. La perturbation persiste depuis un minimum de 6 mois.


C. La perturbation est à l’origine d’une souffrance marquée.


D. La dysfonction n’est pas mieux expliquée par un autre trouble non sexuelet n’est pas due exclusivement aux effets d’une substance/médicament, ou d’uneaffection médicale générale, ou la conséquence d’un problème relationnel oud’un autre important stresseur.

TROUBLE LIÉ AUX DOULEURS GÉNITO-PELVIENNES

A. Présence au premier plan d’une dysfonction sexuelle, à l’origine d’unesouffrance marquée.


B. Miseen évidence, d’après l’histoire de la maladie, l’examen physique ou les examenscomplémentaires, que la dysfonction sexuelle: 1)s’est développée durant ou peu après une intoxication à une substance ou auretrait ou après l’exposition à un médicament


2) la substance ou le médicamentimpliqué est capable de produire de tels symptômes.




C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par une dysfonction sexuellequi n’est pas induite par une substance/ médicament.




D. La dysfonction n’apparaît pas lors d’un délirium.


E. La dysfonction cause une souffrance significative à l’individu.

DYSFONTIONS SEXUELLES LIÉES À LA PRISE DESUBSTANCE / MÉDICAMENT


A. Pendant une période d’au moins 6 mois, présence de fantaisiesimaginatives sexuellement excitantes, d’impulsions sexuelles ou decomportements, survenant de façon répétée et intense consistant à observer une personne nue, ou en train dese déshabiller, ou en train d’avoir des rapports sexuels et qui ne sait pasqu’elle est observée.

B. L’individu a agi sur ces pulsions sexuelles avec une personne nonconsentante, ou ces pulsions ou ces fantaisies lui causent de la souffrancecliniquement significative, ou une altération dans son fonctionnement social,au travail, etc.


C. L’individu est âgé d’au moins 18 ans.

Voyeurisme

A. Présence de fantaisies imaginatives sexuellement excitantes,d’impulsions sexuelles ou de comportements, survenant de façon répétée et intensependant une période d’au moins 6 mois consistant à exposer ses organes génitaux devant une personne étrangère prise audépourvu par ce comportement.




B. L’individu a agi sur ces pulsions sexuelles avec une personne nonconsentante, ou ces pulsions ou ces fantaisies lui causent de la souffrancecliniquement significative, ou une altération dans son fonctionnement social,au travail, etc.

EXHIBITIONNISME

A. Présence de fantaisies imaginatives sexuellement excitantes,d’impulsions sexuelles ou de comportements, survenant de façon répétée et intensependant une période d’au moins 6 mois et impliquant l’acte de toucher et de se frotter contre une personne non consentante.


B. L’individu a agi sur ces pulsions sexuelles avec une personne nonconsentante, ou ces pulsions ou ces fantaisies lui causent de la souffrancecliniquement significative, ou une altération dans son fonctionnement social,au travail, etc.

FROTTEURISME

A. Présence de fantaisies imaginatives sexuellement excitantes,d’impulsions sexuelles ou de comportements, survenant de façon répétée etintense pendant une période d’au moins 6 mois impliquant l’utilisation d’objets inanimés.




B. Souffrance ou altération du fonctionnement


C. Les objets fétiches ne se limitent pas à des articles vestimentaires féminins utilisés dans le travestissement ou à des instruments conçus à des fins de stimulation tactile génitale (vibrateur).

FÉTISCHISME

A. Présence chez un hommehétérosexuel de fantaisies imaginatives sexuellement excitantes,d’impulsions sexuelles ou de comportements, survenant de façon répétée etintense pendant une période d’au moins 6 mois, impliquant untravestissement.


B. Souffrance ou altération du fonctionnement

TRAVESTISME

DIMENSIONS DES TROUBLES SEXUELS

*Dimension biologique

* Pulsion sexuelle masculine plus forte


* Réponses cérébrales différentes


*Dimension psychosociale


* Excitation sexuelle (perverse) acquise ouconditionnée


* Relation familiale punitive, sadique,humiliante

A. Développement d’un syndromeréversible spécifique à la substance consommée, dû à l’ingestion récente decette substance (ou à l’exposition à cette substance).




B. Changements comportementaux oupsychologiques, inadaptés, cliniquement significatifs, dus aux effets de lasubstance sur le SNC (i.e. agressivité, labilité de l’humeur, altérationscognitives, altération du jugement, altération du fonctionnement) qui se développentpendant ou peu après l’utilisation de la substance.




C. Les symptômes ne sont pas dus àune affection médicale générale et ne sont pas mieux expliqués par un autretrouble mental. ***Sauf le tabac***


INTOXICATION

A. Développement d’un syndromespécifique à une substance dû à l’arrêt (ou à la réduction) de l’utilisationprolongée et massive de cette substance.


B. Ce syndrome cause une souffrancecliniquement significative ou une altération du fonctionnement social,professionnel, ou dans d’autres domaines importants.


C. Les symptômes ne sont pas dus à une affectionmédicale générale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental.

Sevrage

A. Ingestion récente d’alcool B. Altérations comportementales ou psychologiques cliniquementsignificatives.


C. 1 ou + des sx suivants : -Discours inarticulé Problème de coordination


-Démarche instable


-Nystagmus


-Problèmes de mémoire et d’attention


-Coma


D. Exclusion conditionmédicale/trouble mental

Dépendance à l'alcool (intoxication)

A. Cessation et réduction de la consommation d’alcool


B. 2 ou + des sxsuivants :Hyperactivité du système nerveux autonomeTremblement des mainsInsomnieNausées ou vomissement Hallucinations passagères Agitation psychomotriceAnxiétéConvulsions


C. Dysfonctionnement/détresse significative D. Exclusion condition médicale/trouble mental ***2e jour = Sx maximum +/- 5jours***

dépendance à l'alcool (sevrage)

A. Consommation récente de ces substances


B. Altérations comportementales ou psychologiques cliniquementsignificatives



C. 1 ou + des sx suivants :Difficultés d’élocution Manque de coordination Démarche instable Nystagmus Difficultés cognitives (attention, mémoire)Stupeur ou coma




D. Exclusion conditionmédicale/trouble mental

Dépendance aux sédatifs,hypnotiques, anxiolytiques (intoxication)

A. Cessation ou réduction de la consommation de sédatifs,hypnotiques, anxiolytiques après une consommation prolongée


B. 2 ou + des sx suivants :Hyperactivité du système autonome (ex. sueurs) Tremblements des mains InsomnieNausées ou vomissements Hallucinations temporairesAgitation psychomotrice Anxiété Convulsions (grand mal)


C. Dysfonctionnement/détresse significatifs D. Exclusion condition médicale/trouble mental E. Spécifier si altérationsperceptuelles

Dépendance aux sédatifs,hypnotiques, anxiolytiques (sevrage)

A.Consommation récente de stimulants




B. Altérations comportementales ou psychologiquescliniquement significatives




C.2 ou + des sx suivants :Tachycardie/bradycardie Dilatation des pupilles Pression artérielle basse ou élevée Faiblesse musculaire ou respiratoire, douleurs Sueurs ou frissons Nausées ou vomissements Perte de poids évidente Agitation/ralentissement psychomoteur Confusion, convulsions, coma


D.Exclusion condition médicale/trouble mental

Dépendance aux stimulants (intoxication)

A.Cessation ou réduction de la consommation de stimulants après une consommationprolongée


B.Humeur dysphorique ET 2 ou + Fatigue Rêves vivides et déplaisants Insomnie ou hypersomnie Augmentation de l’appétit Agitation ou ralentissement psychomoteur


C.Dysfonctionnement/détresse significatifs D.Exclusion condition médicale/trouble mental E. Spécifier la substance


Dépendance aux stimulants (sevrage)

symptômes : Symptômes les plus rapportés - Cravings, tolérance, sevrage,continuer malgré des problèmes de santé




Symptômes moins rapportés - Quantité de temps prolongée,abandon des activités, manquements à des obligations


dépendance au tabac

A. Usage quotidien de tabac pourplusieurs semaines


B. Cessation ou réduction abrupte ET4 ou + (24 heures): Irritation, frustration, colère Anxiété Problèmes de concentration Augmentation de l’appétit Agitation ou impatience Humeur dépressive Insomnie


C. Dysfonctionnement/détressesignificatifs


D. Exclusion conditionmédicale/trouble mental

Dépendance au tabac (sevrage)

A. Consommation récente d’opiacés




B. Altérations comportementales oupsychologiques cliniquement significatives




C. Constriction des pupilles (oudilatation) ET 1 ou + des sx suivants :Somnolence ou coma Difficultés d’élocution Difficultés d’attention et de mémoire




D. Exclusion conditionmédicale/trouble mental Spécifier si altérations perceptuelles

Dépendance aux opiacés (intoxication)

A. Cessation ou réduction de laconsommation d’opiacés après une consommation importante et prolongée (quelquessemaines ou +) OU administration d’une antagoniste opioïde




B. 3 ou + des sx suivants:Humeur dysphorique Nausées ou vomissements Douleurs musculaires Larmes Insomnie Dilatation des pupilles Diarrhée Bâillements Fièvre




C. Dysfonctionnement/détressesignificatifs




D. Exclusion condition médicale/trouble mental


Dépendance aux opiacés (sevrage)

Critères :


A. Consommation récente de cannabis


B. Altérations comportementales oupsychologiques cliniquement significatives.


C. 2 ou + des sx suivants :Yeux rouges Augmentation de l’appétitBouche sèche tachycardie


D. Exclusion conditionmédicale/trouble mental

Dépendance au cannabis (intoxication)

A. Cessation de la consommation decannabis après une consommation importante et prolongée (quelques mois, presquetous les jours)




B. 3 ou + (une semaine après) :Irritabilité, colère ou agressivitéNervosité ou anxiétéDifficultés de sommeil Diminution d’appétit, perte de poidsAgitation ou impatience Humeur dépressive Symptômes physiques


C. Dysfonctionnement/détressesignificative D. Exclusion conditionmédicale/trouble mental

Dépendance au cannabis (sevrage)

A. Consommation récente dephencyclidine


B. Altérations comportementales oupsychologiques cliniquement significatives.


C. En 1 heure, 2 ou + :Nystagmus vertical ou horizontalHypertension ou tachycardie Rigidité musculaire Engourdissement ou diminution de laréactivité à la douleur AtaxieDysarthrie Convulsions ou coma Hyperacousie


D. Exclusion conditionmédicale/trouble mental

Dépendance aux hallucinogènes (intoxication)

A. Suite à l’arrêt de la consommationd’hallucinogènes, retour d’un ou de plusieurs altérations perceptuelles expérimentéeslors de l’intoxication (surtout hallucinations visuelles)




B. Dysfonctionnement/détressesignificative




C. Exclusion conditionmédicale/trouble mental

Trouble persistant des perceptions reliées aux hallucinogènes

A. Comportements de jeu problématiques récurrents et persistantsmenant à un dysfonctionnement ou une détresse cliniquement significatifs (4symptômes ou +) pendant 12 mois : 1. Besoin de jouer des sommes deplus en plus importantes pour obtenir l’excitation désirée 2. Impatience ou irritation lorsd’efforts pour réduire ou cesser les comportements de jeu 3. Efforts infructueux répétés pourcontrôler, réduire ou cesser les comportements de jeu 4. Préoccupations envahissantes parrapport au jeu5. Comportements de jeu dans desmoments de détresse6. Retour au jeu rapide après despertes pour « se refaire »7. Mensonges visant à camoufler lescomportements de jeu 8. Mise en danger ou perte de relations,emploi, opportunités scolaires ou professionnelles à cause du jeu 9. Recours aux proches pour recevoir del’argent pour se sortir d’une situation financière désespérée à cause du jeu

B. N’est pas expliqué par un épisodemaniaque :Épisodique vs. persistantRémission précoce/rémission prolongée

Jeu pathologique

A. Insatisfaction par rapport à la quantité et la qualité de sommeilassociée à 1 ou +Difficultés d’initiation du sommeil (20-30 min)Difficulté de maintien du sommeil (éveilsfréquents ou difficultés de rendormissement) Éveil précoce (30 min; < 6.5h) etdifficultés de rendormissement


B. Dysfonctionnement/détresse significative C. Au moins 3 nuits par semaine


D. Au moins 3 mois


E. Malgré des opportunités de sommeil adéquates


F. Pas mieux expliqué par un autre trouble du sommeil


G. Pas attribuable aux effets d’une substance H. Pas explicable par troubles co-existantsAvec autre trouble mental / avec conditionmédicale / avec autre trouble du sommeil


Insomnie

A. Hyper somnolence autorapporté malgré une période de sommeil d’aumoins 7 heures ET 1 ou + Endormissements répétés pendant la journée Épisode de sommeil prolongé (>9h) non-satisfaisantDifficulté à se réveiller pleinement après unéveil brusque


B. Au moins 3/semaine, pendant 3 mois


C. Dysfonctionnement/détresse significatifs D. Pas mieux expliqué par un autre trouble du sommeil


E. Pas attribuable aux effetsd’une substance F. Pas expliquée par condition médicale ouautre trouble mental

Hypersomnie

Critères :


A. Attaques irrésistibles de sommeil survenant au moins 3fois/semaine pendant au moins 3 mois


B. 1 ou + des sx suivants :Cataplexie (perte de contrôle musculaire auniveau du visage, abrupte et brève) Déficience de l’hypocrétine Réduction des périodes de sommeil REM

Narcolepsie

A. Évidence d’au moins 5 apnées par heure de sommeil + au moins 1 difficultés respiratoires nocturnessomnolence diurne, fatigue, sommeilnon-réparateur OU 15 ou + apnées par heure de sommeil

Syndrome d’apnée ou d’hypopnéeobstructive du sommeil


Central sleep apneaSleep-related hypovenGlaGon Trouble du sommeil relié aux rythmes circadiensTroubles reliés au sommeil non-REM Épisodes d’éveils incomplets (somnambulisme outerreurs nocturnes) Amnésie des épisodes, pas de souvenirs des rêves Cauchemars Rêves très dérangeants dont le patient se rappelletrès bien, incluant des menaces à la survie, sécurité, etc.Réveil rapideTroubles reliés au sommeil REM Épisodes d’éveil lors du sommeil (vocalisations etmouvements) Pendant le sommeil REM (> 90 min) Réveil rapide, pas de confusion Syndrome des jambes sans repos


Autres troubles du sommeil

A. Mode général de réponses émotionnelles excessives et de quête d’attention, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes:


-Le sujet est mal à l’aise dans les situations où il n’est pas le centre d’attention d’autrui -


-L’interaction avec autrui est souvent caractérisée par un comportement de séduction sexuelle inadapté ou une attitude provocante


- Expression émotionnelle superficielle et rapidement changeante


- Utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur soi


- Discours trop subjectif et pauvre en détails


-Dramatisation, théâtralisme et exagération de l’expression émotionnelle


- Suggestibilité, est facilement influencée par autrui ou par les circonstances


- Considère que ses relations sont plus intimes qu’elles ne le sont en réalité


trouble de la personnalité histronique

A. Mode général d’instabilité des relationsinterpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivitémarquée, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans descontextes divers comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes:


- Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginaires


- Mode de relations interpersonnelles instables et intensescaractérisées par l’alternanceentre des positions extrêmes d’idéalisation et de dévalorisation


- Perturbation de l’identité: instabilité marquée et persistance del’image ou de la notion de soi -Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageablepour le sujet


-Répétition de comportements,de gestes ou de menaces suicidaires ou d’automutilation


-Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur


- Sentiment chronique de vide


- Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère


- Survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéationpersécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères.

Trouble de la personnalité limite


A. Mode général de fantaisies ou decomportements grandioses, de besoin d’être admiré et de manque d’empathie quiapparaissent au début de l’âge adulte et sont présent dans au moins 5 desmanifestations suivantes:


- Le sujet a un sensgrandiose de sa propre importance.


- Est absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, desplendeur, de beauté ou d’amour idéal.


- Pense être spécial et unique et ne pouvoir être admis ou compris quepar des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau.


-Besoin excessif d’être admiré


- Pense que tout lui est dû: s’attend sans raison de bénéficier d’untraitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soientautomatiquement satisfaits.


-Exploite l’autre dans lesrelations interpersonnelles:utilise autrui pour parvenir à ses propres fins.


- Manque d’empathie: n’est pas disposé à reconnaître ou à partagerles sentiments et les besoins d’autrui.


- Envie souvent les autres et croient que les autres l’envient.


- Fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains.

Narcissisme

A. Mode général de mépris et de transgression des droits d’autrui qui survient depuis l’âge de 15 ans, comme en témoignent 3 des manifestations suivantes:

- Incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, comme l’indique la répétition de comportements passibles d’arrestations.


-Tendance à tromper par profit ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétés, l’utilisation de pseudonymes ou des escroqueries Impulsivité ou incapacité à planifier à l’avance


-Irritabilité ou agressivité, indiquées par la répétition de bagarres ou d’agressions


- Mépris inconsidéré pour sa sécurité et celle d’autrui Irresponsabilité persistante, indiquée par l’incapacité répétée d’assumer un emploi stable ou d’honorer des obligations financières -Absence de remord, indiquée par le fait d’être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui


B. A au moins 18 ans


C. Manifestations d’un trouble des conduites avant l’âge de 15 ans (Ven..)


D. Les comportements antisociaux ne surviennent pasexclusivement pendant l’évolution d’un schizophrénie ou d’un épisode manique.

Trouble de la personnalité antisociale.

A. Épisodesde comportements agressifs distincts, où la personne n’arrive pas à résister à des impulsionsagressives, qui peuvent se traduire par:


- Attaques verbales ou physiques (pas de dommages ou deblessure importantes) 2/semaines pendant 3 mois 3 explosions violentes sur une période d’1 an(dommages ou blessures importants)


B. La forcede l’agressivité exprimée est non proportionnelle à la provocation


C. Agressionnon préméditée ou avec un objectif


D. Détresseou dysfonctionnement


E. Être âgéd’au moins 6 ans


trouble explosif intermittent

A. Impossibilité répétée derésister à l’impulsion de voler des objets qui ne sont dérobés ni pour un usage personnel nipour leur valeur commerciale.


B. Sensationcroissante de tension juste avant de commettre le vol.


C. Plaisir,gratification ou soulagement au moment de commettre le vol.


D. Le voln’est pas commis pour exprimer la colère ou la vengeance, ni en réponse à desidées délirantes ou des hallucinations.


E. Le vol n’est pas mieux expliqué par un Trouble des conduites, unÉpisode maniaque ou Personnalité Antisociale.

Kleptomanie

A. Allumagedélibéré et réfléchi d’incendies, survenant à plusieurs reprises.


B. Tensionou excitation émotionnelle avant l’acte.


C.Fascination, intérêt, curiosité ou attirance pour le feu et pour tout ce quis’y rapporte (ex. matériel, utilisation, conséquences)


D. Plaisir,gratification ou soulagement en allumant des incendies, en les contemplant ouen participant aux évènements qui en résultent


E. Le feun’est pas allumé pour un bénéfice commercial, ni pour manifester une idéologiesociopolitique, camoufler une activité criminelle, exprimer la colère ou lavengeance, améliorer ses conditions de vie, ni en réponse à des idéesdélirantes, à des hallucinations ou à un trouble du jugement (ex. démence).


F.L’allumage d’incendies n’est pas mieux expliqué par un Trouble des conduites, unÉpisode maniaque ou une Personnalité antisociale.

Pyromanie

A. Méfiance soupçonneuseenvahissante envers les autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes, qui apparaît au débutde l’âge adulte et est présente dans divers contextes, comme en témoignent aumoins 4 des manifestations suivantes :


- Le sujet s’attend sans raison suffisante à ce que les autresl’exploitent, lui nuisent ou le trompent.


- Est préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou lafidélités de ses amis ou associés.


- Est réticent à se confier à autrui en raison d’une crainteinjustifiée que l’information soit utilisée de manière perfide contre lui.


-Discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dansdes commentaires ou des évènements anodins


-Garde rancune, c’est-à-dire ne pardonne pas d’être blessé, insulté oudédaigné.


- Perçoit des attaques contre sa personne ou sa réputation, alors quece n’est pas apparent pour les autres, et est prompt à la contre-attaque ouréagit avec colère.


- Met en doute de manière répétée et est sans justification la fidélitéde son conjoint ou de son partenaire sexuel.




B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution de laSchizophrénie, d’un trouble de l’humeur avec caractéristiques psychotiques oud’un autre trouble psychotique et n’est pas dû aux effets physiologiquesdirects d’une affection médicale générale.

Trouble de la personnalité paranoïaque

A. Mode général de détachement par rapport auxrelations sociales et de restriction de la variété des expressions émotionnellesdans les rapports avec autrui, qui apparaît au début de l’âge adulte et estprésent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins quatre desmanifestations suivantes :


-Le sujet nerecherche, ni n’apprécie, les relations proches y compris les relationsintrafamiliales.


- Choisit presque toujours des activités solitairesN’a que peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles avecd’autres personnes.


-N’éprouve du plaisir que dans de rares activités, sinon aucune.


- N’a pas d’amis proches ou de confidents, en dehors de ses parents dupremier degré.


-Semble indifférent aux éloges ou à la critique d’autrui.


- Fait preuve de froideur,de détachement ou d’émoussement de l’affectivité.




- B. Ne survient pas exclusivementpendant l’évolution de la Schizophrénie, d’un trouble de l’humeur aveccaractéristiques psychotiques ou d’un trouble envahissant du développement etn’est pas dû aux effets physiologiques d’une affection médicale générale.

Trouble de la personnalité schizoïde

A. Mode général de déficit social etinterpersonnel marqué par une gêne aigue et des compétences réduites dans les relations proches,par des distorsions cognitives et perceptuelle, et par des conduitesexcentriques.


-Le trouble apparaît au début de l’âge adulte et est présent dansdes contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestationssuivantes :Idées de références (à l’exception des idées délirantes de référence).


- Croyances bizarres ou pensée magique qui influencent le comportementet qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous-groupe culturel (parexemple superstition, croyance dans un don de voyance, dans la télépathie oudans un « sixième sens « ; chez les enfants et les adolescents,rêveries ou préoccupations bizarres)


- Perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles.


-Pensée et langage bizarres (par exemple : vagues, circonstanciés,métaphoriques, alambiqués ou stéréotypés.


- Idéation méfiante ou persécutoire.


-Inadéquation ou pauvreté des affects.


-Comportement ou aspect bizarre, excentrique ou singulier.


- Absence d’amis proches ou de confidents en dehors des parents dupremier degré.


- Anxiété excessive ensituation sociale qui ne diminue pas quand le sujetse familiarise avec la situation et qui est due à des craintes persécutoiresplutôt qu’à un jugement négatif de soi-même.


B. Ne survient pas exclusivementpendant l’évolution de la Schizophrénie, d’un trouble de l’humeur aveccaractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un troubleenvahissant du développement.


trouble de la personnalité schizotypique

A. Mode général d’inhibitionsociale, sentiment de ne pas être à la hauteur et d’hypersensibilité au jugementnégatif d’autrui qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans descontextes divers, comme en témoignent au moins 4 des manifestationssuivantes :


- Le sujet éviteles activités sociales, professionnelles, qui impliquent des contacts importants avecautrui par crainte d’êtrecritiqué, désapprouvé ou rejeté.


- Réticence à s’impliquer avec autrui à moins d’être certain d’êtreaimé.


- Est réservé dansles relations intimes par crainte d’être exposé à la honte ou au ridicule.


- Craint d’être critiqué ou rejeté dans les situations sociales


- Est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à caused’un sentiment de ne pas être à la hauteur.


- Se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieuraux autres.


- Est particulièrement réticent àprendre des risques personnels ou à s’engager dans de nouvelles activités parcrainte d’éprouver de l’embarras.

trouble de la personnalité évitante

A. Besoin général et excessif d’êtrepris en charge qui conduit à un comportement soumis et collant et à la peur dela séparation, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans descontextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestationssuivantes :

- Le sujet a dumal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré ou conseilléde manière excessive par autrui


- A besoin que d’autres assument les responsabilités dans la plupartdes domaines importants de sa vie.


- A du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdreson soutien ou son approbation.


- A du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (parmanque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôtque par manque de motivation)


-Cherche à outrance à obtenir le soutien et l’appui d’autrui, au pointde faire volontairement des choses désagréables.


- Se sent mal à l’aise ou impuissant quant il est seul par crainteexagérée d’être incapable de se débrouiller.


-Lorsqu’une relation proche se termine, cherche de manière urgente uneautre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont il a besoin.


- Est préoccupé de manière irréalistepar la crainte d’être laissé à se débrouiller seul.

trouble de la personnalité dépendante

A. Mode général de préoccupation parl’ordre, le perfectionnismeet le contrôle mental et interpersonnel, aux dépens d’une souplesse, d’uneouverture et de l’efficacité qui apparaît au début de l’âge adulte etest présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 4 desmanifestations suivantes :


- Préoccupations par les détails, les règles, les inventaires, l’organisation ou les plansau point que le but principal de l’activité est perdu de but.


- Perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches (ex :incapacité d’achever un projet parce que des exigences personnelles tropstrictes ne sont pas remplies).


- Dévotion excessive pour le travail et la productivité à l’exclusion des loisirs et desamitiés (sans que ce soit expliqué par des impératifs économiquesévidents)


- Est tropconsciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale,d’éthique ou de valeurs (sans que ce soit expliqué par une appartenancereligieuse ou culturelle)


- Incapacité à jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-cin’ont pas de valeur sentimentale.


- Réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à moinsque les autres se soumettes exactement à sa manière de faire les choses.


- Se montre avare avec l’argent pour soi-même et les autres ;l’argent est perçu comme quelque chose qui doit être thésaurisé en vue de catastrophesfutures.


- Se montre rigide et têtu.

trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive